L'affacturage paneuropéenLes solutions d’affacturage paneuropéen sont un moyen de financer le développement d’une entreprise française avec des filiales dans les autres pays européens. |
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Financement des filiales
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L'affacturage pan-européen
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Avantages de l’affacturage paneuropéen
Le principal avantage financier est de permettre à une filiale de bénéficier des conditions financières de sa maison mère , conditions financières qui seront forcément meilleures que celles proposées localement à une entreprise de moindre importance et plus récente. Ceci est encore plus vrai pour les filiales de création récente qui normalement sont considérées dans le pays d’activité comme une immatriculation nouvelle, sans historique comptable, alors qu’avec un contrat pan-européen la filiale pourra déjà recevoir des sources financières à des taux plus intéressants, puisque ce sont ceux de sa maison mère, que ceux accordés à une création d’entreprise. Cela facilitera aussi la mise en relation avec des partenaires bancaires locaux , le contrat d’affacturage ayant alors un effet de levier rassurant pour les banques locales.
Si la filiale devait se financer par un factor local, elle serait considérée comme une création avec un prévisionnel d’activité à venir, et à ce titre son choix du type de contrat d’affacturage sera très limité, puisque pour les créations avec des chiffres d’affaires en prévisionnels, l’offre se concentre sur des contrats de full factoring, c'est-à-dire comportant les trois services complets d’ affacturage . Alors qu’en bénéficiant du contrat de sa maison mère, la filiale pourra utiliser un contrat d’affacturage allégé ou confidentie l. Caractéristiques de l’affacturage paneuropéen
Le contrat d’affacturage pan-européen fonctionne comme un contrat courant d’ affacturage au niveau local puisque le recouvrement et l’encaissement des factures sont réalisés par des factors locaux partenaires du factor français. Mais pour l’entreprise, le travail des factors locaux n’apparait pas, car ils sont gérés directement par le factor français qui porte le contrat pan-européen. L’intérêt pour l’entreprise est de n’avoir qu’ un seul interlocuteur pour la gestion complète du contrat et un seul serveur internet d’accès pour les autorisations d’encours et les demandes de financements. C’est l’entreprise mère qui a ainsi entièrement la main sur la gestion de la trésorerie de son groupe. Fonctionnement du contrat d'affacturage paneuropéen
Une société française de cosmétique réalise 15 millions d’euros sur le marché domestique français et prévoit de se développer en Europe par l’installation de filiales en Angleterre, Allemagne, Suisse, Italie et Espagne. Pour réaliser environ 1 million d’euros par filiale la première année.
Si l’entreprise a déjà un contrat d’affacturage en France, le contrat d’affacturage pan-européen se mettra en place par un avenant pour chaque filiale, avec une traduction dans la langue de chaque pays. C’est la maison mère qui fera bénéficier ses filiales de ses conditions de financement et qui aura accès via internet aux comptes de trésorerie des filiales pour gérer directement les besoins de financement.
Si l’entreprise mère n’a pas de contrat d’affacturage, il lui faut en souscrire un, avec des avenants au contrat pour chaque filiale. Les conditions financières de la maison mère, là aussi, s’appliqueront aux filiales.
Sur les 20 millions d’euros de chiffre d’affaires prévus, le groupe pourra bénéficier d’une avance de trésorerie de 3 millions d’euros en moyenne, en prenant en compte un règlement client moyen à 60 jours et un financement sous deux jours à hauteur de 90% des factures remises au factor. Le solde étant bien sûr reversé quand le client à effectué son règlement. Cette avance de trésorerie sera gérée directement par la maison mère qui aura accès via le serveur internet du factor aux cessions et aux demandes de financement de ses filiales.
Le
contrat d’affacturage paneuropéen
offre aux PME un formidable effet de levier pour se développer à l’international par l’installation de filiales dans les pays des marchés ciblés.
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