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Les professions libérales et l’affacturage
Financement des activités libérales des professionnels exerçant comme libéraux et indépendants.
De très nombreuses professions libérales font appel à l’affacturage comme moyen de financement, pour répondre à leur besoin de trésorerie, lié à un manque de fonds propres, inhérent à leur façon de fonctionner, qui repose sur beaucoup d’expertise et de savoir faire, mais sur peu de capital investi.
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Les professions libérales de conseil
Dans le conseil, les factures à financer sont des factures d’honoraires, que les sociétés d’affacturage financent volontiers, sur la seule réserve de justificatifs probants et de qualité du débiteur.
La facturation de conseil est une facturation de service, dont les créances sont certaines, liquides et exigibles. Même si elles ne correspondent pas à des livraisons, mais à des prestations intellectuelles, la qualité de la facture n’en a pas pour autant moins de valeur aux yeux d’un factor.
Les professions libérales techniques
Les professions libérales techniques, comme les artisans inscrits à la Chambre des Métiers, les ingénieurs conseils, fonctionnent sur le modèle de petites structures de travail, très souples et très réactives.
Ce qui est un avantage très fort pour l’exercice de leurs activités, mais un handicap réel très fort lorsqu’il faut demander des financements bancaires.
Structure légère, petit bilan, immatriculation récente, tout cela contribue à freiner l’accès aux financements bancaires de ces TPE et artisans.
Face à cette situation, dans tous ces métiers techniques, le recours à l’affacturage devient un recours très efficace, surtout si la facturation se fait sur certains chantiers, à l’avancement.
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Les professions libérales d’intermédiation
Les métiers de l’intermédiation se sont extrêmement développés ces dernières années, ils permettent de fluidifier les relations commerciales, et avec le développement d’internet et des réseaux, ces métiers ont gagné en facilité d’exercice et en utilité professionnelle.
Les intermédiaires se trouvent dans la recherche de marché, le recrutement, les rapprochements d’entreprises, etc …
Comme ces activités sont souvent exercées en solo, les budgets annuels tournent généralement autour de 50 000 à 100 000 euros annuel, ce qui les rend éligibles à l’affacturage par de petits forfaits, de quelques centaines d’euros mensuel.
Les professions libérales médicales
De plus en plus de professions libérales médicales font appel à l’affacturage pour financer leurs activités.
Des ambulanciers, comme des laboratoires d’analyses, qui ont des soucis de délais de règlement de la part de compagnies d’assurance, de mutuelles, ou de remboursement de sécurité sociale.
De même, les factures des professionnels de santé sur les cliniques ou hôpitaux, pour lesquels ils exercent des prestations médicales sont finançables par l’affacturage.
Les professions libérales juridiques
Les professions libérales juridiques deviennent, et c’est un fait nouveau, utilisatrices d’affacturage, notamment pour le recouvrement de factures à l’export, émises sur des clients étrangers, lors de prestations internationales.
Des avocats, par exemple, utilisent l’affacturage comme moyen de faire rentrer des factures de conseils, et d’en obtenir le financement par avance.
L’activité de conseil juridique, par exemple dans le conseil en droit social auprès des entreprises, est également l’objet de facturation à échéance que ces conseils juridiques remettent en affacturage pour en accélérer le règlement.
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Les bureaux d’études
Les bureaux d’études consultent régulièrement les services d’affacturage, pour financer les factures qu’ils ont sur des collectivités ou des sociétés du BTP.
Leurs facturation est généralement de deux types, la première c’est une facturation classique liée à des études courtes, quelques jours ou semaines, suivant un cahier des charges produit par le donneur d’ordre.
Cette facturation fait l’objet d’émission de factures lors de la production de l’étude avec des paiements à échéance.
Le deuxième type de facturation concerne les études qui durent plusieurs mois, voire plusieurs années, et qui font l’objet d’une facturation mensuelle suivant l’avancement de l’étude.
Cette facturation peut également être financée par les sociétés d’affacturage, qui demanderont comme justificatifs, le détail de l’étude réalisée concernant la période de temps à financer.
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Les cabinets d’architecture
Les cabinets d’architectes sont aussi confrontés aux problèmes de la réalisation de plans qui s’inscrivent dans la durée et pour lesquels, ils ont besoin de faire financer l’avancement.
Si la facturation se fait sur des sociétés du BTP ou des collectivités, les factors pourront financer sans problème.
En revanche, si la facturation est faite sur des SCI de promotion immobilière, immatriculées récemment pour la réalisation d’un programme immobilier, les sociétés d’affacturage auront du mal à financer des factures dont les débiteurs n’ont pas de surface financière, ni d’historique comptable.
Afin de contourner ce problème, seule une lettre de caution, ou de confort, d’une éventuelle maison mère, qui s’engage à payer les dettes de sa filiale, peut permettre le financement de ces créances par l’affacturage.
Les experts comptables
Les experts comptables commencent à taper à la porte des factors pour faire financer leurs factures sur leurs clients adhérents.
C’est un phénomène nouveau, qui va aller en s’amplifiant, devant les difficultés de recouvrement et les sommes qui se trouvent en permanence dehors et dont le cabinet d’expertise comptable à besoin pour fonctionner ou se développer.
Ce sont plutôt les jeunes et nouveaux experts comptables, qui sont ouvert aux solutions d’affacturage, qu’ils recommandent d’ailleurs, sans réticence, à leurs propres clients.
C’est une petite ironie de l’histoire qui se passe, car les experts comptables, dits de la vieille génération, étaient plutôt contre le recours à l’affacturage et conseillaient même souvent à leurs clients de s’en détourner.
Les professions libérales financières
Avec le développement de la financiarisation de l’économie, toutes ces dernières années, de nombreuses professions se sont créées dans l’intermédiation financière.
Toutes ces activités de courtage en crédits immobiliers ou crédit bancaires pour les entreprises ou pour les particuliers, courtage en lignes de financements pour les entreprises, courtage en lease back, leasing, etc …, font l’objet de facturation sur les distributeurs de financement que sont les banques et les établissements de crédit.
Ces factures sont bien sûr à échéance, plus ou moins longues, plutôt longues quand il s’agit des banques, et les détenteurs de ces factures sont enclins à se tourner vers les factors pour en assurer le financement avant échéance.
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