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Financement du négoce
Financement des opérations de négoce en France et à l'international par l'affacturage domestique, l'affacturage import et l'affacturage export.
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Le négoce domestique
Les opérations de négoce sur le marché domestique ne présentent pas de risques particuliers pour les sociétés d’affacturage, qui vont les traiter comme le reste des opérations à financer, avec les mêmes critères d’éligibilité et d’étude des clients.
L’
assurance crédit
des clients pourra être incluse dans le contrat d’affacturage ou externalisée, si l’entreprise le souhaite, ou si elle a déjà mise en place une solution de garantie.
Le négoce international
C’est dans les opérations de négoce international, que les choses se compliquent, car les factors vont regarder dans le détail, les pays et les zones d’export.
Ils devront faire appel à leurs compétences internes pour chaque pays, ainsi qu’à leur réseau international d’affacturage, comme Factors Chain International (FCI), qui regroupent tous les factors des différents pays.
Ce réseau permet de faire gérer les créances internationales par le factor du pays d’import, qui agira pour le compte du factor du pays d’export, dans le recouvrement des créances.
Ensuite les deux factors par un jeu de virement, ou de compensation, remettront leurs comptes à jour pour solder l’opération.
Affacturage import
Financement import
Les zones d'export garanties
Toutes les zones d’export possibles ne sont pas forcément garanties par une assurance crédit.
Si la liste des pays couverts représente plus d’une centaine de pays, tous les clients de ces pays ne seront pas automatiquement couverts.
Pour la zone CEE et OCDE, tous les pays font l’objet d’une assurance crédit commerciale, avec des garanties très satisfaisantes sur les clients privés, les risques étant appréciés par les assureurs crédit quasiment comme le sont les risques domestiques.
Pour d’autres zones en revanche seuls certains pays seront éligibles à l’assurance crédit export.
Pour les zones Asie, Amérique Latine, Océanie, Moyen-Orient et Afrique, seuls quelques pays entrent dans les garanties.
Si l’Océanie, avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, est bien préservée, d’autres zones ont des pays moins stables et les assureurs vont adapter leur couverture aux fluctuations économiques et politiques.
Pour ces zones, les contrats d’assurance crédit export pourront comporter une prime pour le risque politique en complément de la prime pour le risque commercial.
Affacturage export
Coût de l'affacturage export
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Le risque commercial
Pour les factors, le principal souci dans le traitement d’un dossier est l’appréciation des risques, qu’il va lui faire courir.
Dans le négoce domestique, les risques sont connus et bien souvent maitrisés, les sources d’information sur le métier, les clients, les fournisseurs, et les dirigeants, sont en général bien fournies, et le factor pourra apprécier son risque assez justement.
Il en est différemment dans le négoce à l’international, car les sources vont être moins fournies, et également souvent moins sûres, et plus l’on s’éloigne des zones avec des règles comptables similaires, plus les risques augmentent.
C’est cette estimation des risques que les factors doivent effectuer sur chaque dossier soumis, pour savoir s’il l’accepte, et si oui, dans quelles conditions et à quel coût.
Le risque pays
Si le risque pays est considéré comme trop important, le factor va demander une garantie incluant une prime pour risque politique afin de se préserver en cas d’impayé.
Dans des pays à risque, refusés par les factors, il est toujours possible de faire financer des créances si elles sont émises sur des filiales de groupes internationaux dont les sièges sont dans des pays acceptés.
Par exemple, des créances sur des compagnies d’extraction minière ou de prospection pétrolière dans des pays refusés, seront finançables si ce sont des groupes connus mondialement.
Le négoce de matières premières
Le négoce des matières premières n’est généralement pas accepté par les sociétés d’affacturage qui voit là un risque trop grand lié à la qualité des matières et à leur contrôle.
Que ce soit des matières premières liquides ou en dur.
Si le négoce des matières premières brutes est souvent rejeté, en revanche, le négoce de matières premières déjà travaillées, sous forme de plaques ou de bobines par exemple, qui sont plus facilement quantifiables, sont éligibles plus facilement à l’affacturage.
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Le bon de commande
Dans les opérations d’import, le bon de commande à une importance particulière, puisqu’il détermine le début de la chaine de financement et que c’est à partir de ce bon de commande que le processus du financement import va s’enclencher.
Sa conformité sera étudiée scrupuleusement, ainsi que tous les paramètres le composant.
Pour une opération d’affacturage import, il est préférable que le bon de commande soit émis par un grand compte ou une entreprise reconnue, afin de sécuriser le factor sur sa conformité et sa validité.
Un des risques dans ces opérations est que la commande soit annulée par le client, le factor se retrouvant alors avec la marchandise sur les bras.
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Le contrôle qualité
Pour toutes les opérations d’import export, un contrôle qualité strict doit être effectué à l’embarquement des marchandises et à leur livraison.
Pour les opérations d’import, lorsque la marchandise vient de loin, des sociétés comme SGS ou Bureau Veritas, sont spécialisées dans les contrôles pour le compte de tiers.
Mais quand la marchandise provient de zones moins éloignées, il est courant de voir l’importateur, lui-même, se rendre sur place pour effectuer le contrôle de conformité des marchandises.
Le portage des créances
Certains contrats d’affacturage prévoient le portage des créances en cas d’impayés, c'est-à-dire le non débit du compte de l’entreprise, de ces créances impayées par le débiteur.
Il faut préciser cette mention de portage car cela n’est pas automatique dans les contrats d’affacturage, et c’est pourtant important pour éviter des trous de trésorerie lors d’impayés conséquents.
L’articulation factor/assurance crédit
Pour les opérations d’export les sociétés d’affacturage vont préférer dissocier la garantie du financement, c'est-à-dire qu’elles vont préférer travailler en délégation d’un
contrat d’assurance crédit
mis en place directement par un assureur crédit, les factors se réservant la partie financement.
Les factors vont ainsi utiliser l’expertise des assureurs crédit sur des zones qui leurs sont peu familière, alors que sur le domestique, ils travaillent facilement en full factoring, c'est-à-dire en « tout compris », financement et garantie.
Pour les zones d’export, les factors ne vont pas forcément suivre les exportateurs partout où vont les assureurs crédit.
S’il y a plus de 100 pays dans lesquels les assureurs crédit acceptent de garantir des créances, seuls environ 70 pays sont acceptés par les factors.
Le passage physique des marchandises
Dans les opérations d’import export, il peut arriver que l’entreprise de négoce, ne voit pas la marchandise, celle-ci transitant directement de l’usine jusqu’au client, sans passage physique dans les entrepôts de la société de négoce.
C’est une situation difficile à appréhender pour les factors, car ils vont devoir ne se fier qu’aux justificatifs, sans être en mesure ou difficilement, s’ils devaient reprendre la main, de pouvoir reprendre le contrôle de ces marchandises.
Face à cette situation, beaucoup de factors préfèrent décliner les dossiers, plutôt que de prendre des risques, qui à leurs yeux, sont trop aléatoires.
Etude de vos besoins en finencement de négoce
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