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L'agro-alimentaire et l'affacturage
Financement du secteur de l’agro-alimentaire et de l'agriculture, des producteurs, des négociants et des distributeurs par la technique de l'affacturage.
Revue des principales caractéristiques du secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire dans leur relation avec les sociétés d’affacturage.
Les particularités de certains produits amènent les factors à apporter une réponse qui ne peut être que spécifique. Relever ces points offre un éclairage plus précis et permet une meilleure compréhension du secteur.
La filière agro-alimentaire
C’est un secteur qui concerne de nombreuses entreprises françaises, et qui pèse lourd dans l’économie française.
La filière agro-alimentaire représente 10 000 entreprises, TPE et PME, hors agriculture, et un chiffre d’affaires de 150 milliards d’euros annuel.
La production agricole
Les activités de production agricole sont en générale tout à fait éligibles à l’affacturage.
Ce secteur ne revêt pas de caractères particuliers qui lui feraient subir un quelconque rejet de la part des sociétés d’affacturage.
La production viticole en affacturage
La production viticole est aisément éligible à l’affacturage quand les ventes se font en bouteilles, en carton et sur palette.
Les envois sont facilement quantifiables, sur le marché domestique ou à l’export, et les factures sont facilement finançables.
Les justificatifs des ventes de vins sont bien codifiés, et les sociétés d’affacturage, de ce fait, sont sécurisées.
L’affacturage peut intervenir sur les ventes des producteurs de vin, comme sur celles des coopératives viticoles.
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Les ventes de vin en vrac, en revanche, ne sont pas éligibles à l’affacturage, ou très rarement.
C’est un problème de vérification des quantités qui peut soulever des litiges et des contestations, qui va poser des soucis de gestion et de risque au factor.
Ces ventes en vrac de vin se retrouvent plutôt dans les ventes des négociants.
Les fruits et légumes frais en affacturage
Les ventes de fruits et légumes frais sont éligibles mais sous réserve par les sociétés d’affacturage.
Pour les ventes de fruits et légumes frais, le factor va regarder la longueur du circuit de distribution.
Le risque du factor porte dans ce cas, sur la durée de la denrée périssable, qui pourrait entrainer à la livraison un litige sur la qualité.
Plus le circuit est long, plus l’origine et la destination des produits sont éloignés, plus le factor va considérer que le risque, que la qualité de fraicheur des fruits et légumes soit altéré, est grand.
Ainsi l’affacturage pourra financer une opération de vente d’un producteur domestique sur un client domestique, mais va être réticent à le faire pour une vente à l’export, encore plus si c’est du grand export.
Comme il va l’être également pour l’import revente de fruits et légumes d’Amérique latine ou d’Afrique par exemple.
Les fruits secs
Les fruits secs ne posent pas ce problème de conservation de fraicheur, ils sont donc facilement éligibles à l’affacturage.
L’import revente de dattes, de raisins secs, de figues séchées, par exemple, sont finançables en affacturage.
Le surgelé et le congelé en affacturage
Les factors sont très attentifs à la conservation de la chaine du froid, car en cas de rupture de celle-ci, il faudra déterminer qui est le responsable.
Pour les factors, c’est une source de risque importante qui les conduit souvent à décliner ces dossiers.
Pourtant, pour les produits surgelés ou congelés, si les garanties de conservation sont remplies et encore une fois, si les distances ne sont pas trop longues, le dossier sera finançable, mais il faut savoir que seuls quelques factors acceptent d’intervenir sur ce type de dossier.
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Le vrac ou la bouteille en affacturage
Comme mentionné plus haut la nature du conditionnement n’est pas neutre en affacturage, et si le vin en bouteille est accepté en financement par les factors, c’est beaucoup plus difficile pour le vin en vrac.
Pour les autres produits, lait, huile, etc, ce sont les mêmes critères qui s’appliquent, le lait en bouteilles ou en pack, est éligible, comme l’huile en bouteilles, alors que des livraisons en vrac, en fût ou en citerne, sont beaucoup plus difficile à financer.
Le négoce des denrées alimentaires
Le négoce de matières premières alimentaires n’est généralement pas accepté en affacturage.
Le négoce de céréales par exemple, toujours pour des raisons de calcul et de vérification des quantités, ainsi que de contrôle de la qualité, n’est pas éligible.
En revanche, les céréales une fois transformer en farine, sont potentiellement finançables par les factors.
Les coopératives de silos de transformations de céréales peuvent par exemple se faire financer leurs factures de vente par l’affacturage.
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Le conditionnement et l’affacturage
Comme vu précédemment, la nature du conditionnement a un impact direct sur la faisabilité ou non du dossier.
Pour résumé, les conditionnements de type, bouteille, cannette, pack, carton, palette, entrent dans les critères des sociétés d’affacturage.
En revanche, c’est beaucoup plus difficile, pour les conditionnements de type, fût, citerne, camion, bateau, pour ces derniers l’accord d’affacturage se fera vraiment au cas par cas suivant le dossier.
Le bétail sur pieds
Le bétail sur pied n’est pas éligible aux opérations d’affacturage.
L’on retrouve ce type de problématique pour les ventes d’agneaux, ou bovins par exemple.
Les factors considèrent qu’il y a trop de risque lié au transport pour pouvoir s’engager sur un financement à échéance.
La filière viande et l’affacturage
Certaines étapes de la filière viande pourront cependant être financées, par exemple, l’étape entre l’abattoir et le distributeur.
Cette opération ne revêt pas de complication particulière pour le factor, le transport se faisant dans des camions spécialisés.
Il faut pourtant que le circuit de livraison soit court, donc plutôt sur le marché domestique ou du petit export.
Les justificatifs remis devront bien mentionner les responsabilités dans le circuit de livraison.
Le négoce de céréales
Le négoce de céréales n’est pas éligible à l’affacturage, du moins aujourd’hui, car il contient trop de risques sur la nature et sur les quantités.
De plus ce négoce se fait souvent vers des pays de grand export où les garanties d’assurance crédit ne sont pas toujours données sur les encours, souvent très élevés, des débiteurs locaux.
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La filière lait et l’affacturage
Dans la filière lait, toutes les activités de transformation de lait, type fromagerie, beurre, etc, sont éligibles à l’affacturage.
La livraison de lait, également, par des coopératives laitières sur des clients distributeurs ou transformateurs est factorable.
La confiserie en affacturage
Le secteur de la confiserie ne présente aucun souci de factorabilité, pas de problème de chaine du froid, ni de périssabilité à court terme.
La seule réserve sur cette activité, c’est quand les livraisons se font sur des magasins ou des boutiques, il faut alors pouvoir assurer crédit ces clients détaillants, ce qui en soi est faisable, mais au cas par cas.
La biscuiterie et l’affacturage
La biscuiterie, comme la confiserie d’ailleurs, sont des activités dont les factors sont friands, car les justificatifs sont généralement bons, et les volumes traités intéressants.
C’est un secteur en essor, avec notamment tous les biscuits régionaux.
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Les produits de la mer en affacturage
Les produits de la mer sont éligibles en affacturage chez quelques factors.
De préférences les activités des mareyeurs, ou d’éleveurs d’huitres et moules, là encore il faut que le circuit soit court.
Présenter un dossier d’un mareyeur de la côte atlantique qui vend sur des grossistes à Paris, sera beaucoup plus facile, pour obtenir l’accord du factor, que de présenter une importation de crevettes de Madagascar ou d’Amérique Latine.
Cela ne signifie pas obligatoirement un refus, mais une plus grande difficulté pour le factor pour appréhender tous les risques liés à cette importation.
Les plats cuisinés
La fabrication de plats cuisinés, activité qui se développe fortement en ce moment, est bien sûr, très bien finançable en affacturage.
Des dossiers dans les pattes fraiches, par exemple, ont été finalisés aisément.
On peut incorporer aussi, dans ce segment, les pizzas surgelés, et tous les petits plats à réchauffer.
La paneterie
La fabrication et la distribution de pains de façon industrielle ou semi-industrielle, est éligible à l’affacturage.
Bien souvent, les clients sont des administrations, des cliniques, des restaurants d’entreprises ou des grandes surfaces.
Dans tous les cas, ces clients ne présentent pas de danger réel pour les factors qui financent bien ce secteur.
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