Créances prises en charge par les sociétés d'affacturage_________________________
Le nombre des créances prises en charge par les sociétés d’affacturage a connu une croissance rapide de 1994 à 2011, passant de 7.64 millions de créances gérées en 1994 à 35.49 millions en 2011, ce qui représente une multiplication de ce nombre par 4.65 en 18 ans.
1er graphique
NOMBRE DE CREANCES PRISES EN CHARGE PAR LES SOCIETES D'AFFACTURAGE |
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Source : Chiffres ASF - Création AFFACTASSUR
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Seulement 2 années de recul
L’année 2002 fait apparaitre une baisse du nombre de créances remises aux sociétés d’affacturage, avec 19.84 millions contre 20.47 millions en 2001, c’est une baisse de 630 000 créances de moins, soit -3%.
En 2009, la baisse est plus forte, elle est de 1.79 millions, passant de 30.87 millions de créances en 2008 à 29.08 millions de créances en 2009, soit -5.7%. Ces deux baisses sont corrélées aux baisses des volumes de chiffres d’affaires cédés aux factors que l’on retrouve en 2002, avec une stagnation du marché et en 2009, avec une baisse significative du marché de l’affacturage.
2ème graphique
NOMBRE DE CREANCES DOMESTIQUES ET INTERNATIONALES PRISES EN CHARGE |
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Source : Chiffres ASF - Création AFFACTASSUR
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Créances domestiquesLe nombre des créances domestiques est passé de 7.3 millions en 1994 à 32.2 millions en 2011, soit une multiplication par 4.4, légèrement inférieur au multiple du total des créances.
En 2002 la baisse des créances est de 610 000 créances de moins prises en charge par rapport à 2001, c’est une petite baisse de -3%.
L’année 2009 a connu une baisse importante de 29.3 millions de créances à 27.5 millions, soit une baisse de -1.8 millions de créances, et -6.1%. Créances internationalesLe nombre des créances internationales a connu un cycle complètement différent, puisque la croissance a été très forte jusqu’en 2000, pour connaitre un arrêt brutal lié à la crise de 2000, qui a manifestement affecté très fortement les échanges internationaux.
La baisse de 2001 sur 2000, est de 250 000 créances en moins, soit une baisse de -30%, ce qui est énorme. C’est une baisse brutale et très forte. Ensuite, s’ensuit une période de stagnation jusqu’en 2004, année qui renoue avec la croissance.
Une croissance de +21% en 2004, suivie d’une croissance de +7.3% en 2005 et de +17.8% en 2006. Il faut attendre 2006, soit 6 ans après la crise de 2000, pour retrouver le niveau de 2000 en termes de nombre de créances cédées. Les années qui suivent confirment le retour à la croissance, avec une multiplication par presque trois du nombre de créances entre 2007 et 2011. |
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