Les chiffres des défaillances confirment encore le nombre et la proportion extrêmement élevés des défaillances chez les très petites entreprises.
Les petites entreprises de moins de 3 salariés représentent 81% des entreprises défaillantes (source Euler Hermes), et 81% de ces petites entreprises réalisaient un chiffre d’affaires inférieur à 250 000 euros.
Sur le segment des petites entreprises de moins de 5 salariés, le pourcentage est encore plus élevé, puisqu’elles représentent 90% des défaillances.
Les petites entreprises qui réalisent moins de 500 000 euros de CA annuel, confirment la tendance, avec une proportion de 88% du total des entreprises défaillantes.
Sur le segment des petites entreprises de moins de 20 salariés, qui est la définition courante des TPE, la proportion des défaillances s’élève à 98%, avec 61 331 défaillances sur 62 775 défaillances d’entreprises totales, sur la période des douze derniers mois arrêtée à fin juin 2011.
C’est une écrasante majorité, qui dépasse la proportion globale des TPE, sur le nombre total d’entreprises en France, qui se situe plutôt au alentour de 95%.
Les TPE , de moins de 20 salariés, présentent donc une fragilité plus forte en période de crise, que les entreprises de taille plus conséquente.
Les difficultés d’ accès aux crédits , notées dès les débuts de la crise de 2008, continuent à peser sur ces TPE, comme les difficultés qu’elles connaissent à changer de partenaires bancaires rapidement.
Ces petites entreprises n’ont souvent pas en interne les compétences de gestion et finance, qui leur permettraient d’anticiper un certain nombre de soucis financiers.
Très souvent, il est trop tard quand le dirigeant prend la pleine mesure du danger qui guette son entreprise, danger d’être à court de trésorerie, de ne pas pouvoir céder ses factures à son banquier ou à un factor.
Quand le banquier est sollicité pour prendre des remises de factures, il est souvent trop tard, la note de la société étant dégradée celle-ci ne sera plus éligible au financement court terme bancaire.
Il faut dans ce cas, que le dirigeant réagisse promptement et sollicite immédiatement une société d’affacturage , en passant par un courtier, pour gagner du temps, ça ne lui coûtera pas plus cher, mais lui fera gagner un temps précieux.
Les sociétés d’affacturage peuvent en effet intervenir sur des dossiers « limites », rejetés par les banques, mais éligibles à l’ affacturage , encore faut-il que l’intervention se fasse rapidement, avant toute aggravation supplémentaire de la situation comptable de l’entreprise, ce qui peut aller malheureusement très vite dans une TPE.
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Le Blog Affactassur
Olivier Burdeyron
PDG Groupe Affactassur
Avec « Le blog Affactassur», le
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, acteur financier indépendant des établissements financiers, apporte son expertise aux professionnels, TPE et PME pour décrypter et comprendre les enjeux du financement des entreprises.
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