AFFACTASSUR
Selon l’étude publiée dernièrement par GE CAPITAL, sur l’opportunité pour les entreprises de faire appel à l’affacturage, il ressort que la croissance de l’économie française serait plus large si cette pratique se généralisait.
Les chiffres donnés dans cette étude indiquent que si sur la période de 2011 à 2020, 100 000 entreprises avaient recours à l’affacturage au lieu de 35 000 comme aujourd’hui, l’économie française connaitrait une croissance de son PIB de 13.5 milliards d’euros supplémentaires.
Sans entrer dans une bataille de chiffres, les projections en économie étant moins mathématiques que la réalité, la tendance relevée par cette étude est très intéressante sur plusieurs points.
Le premier point est le nombre d’entreprises utilisant l’affacturage. 35 000, ce qui est beaucoup et peu à la fois. Quand on voit l’impact sur la trésorerie d’une solution d’affacturage, on s’étonne toujours de voir aussi peu d’entreprises y avoir recours. Le coût devenant vraiment secondaire quand cela permet d’accélérer la croissance d’une PME, ou TPE, de façon aussi forte.
Le chiffre de 35 000 entreprise utilisatrices d’affacturage est un chiffre d’encours, c’est le nombre d’entreprises qui l’utilisent à l’instant T de l’étude . Comme le renouvellement est fort, environ un quart chaque année, c’est beaucoup plus d’entreprises qui ont eu recours à ce service et qui ont cessé pour de multiples raisons.
Le deuxième point est la croissance du PIB générée par l’utilisation de l’affacturage, qui résulte tout simplement du financement du crédit inter-entreprises qui constituent le plus gros encours de crédit global dans l’économie, il dépasse les mille milliards d’euros.
C’est le financement par l’affacturage de cet encours de crédit inter-entreprises qui produit de la croissance. Ce rôle était auparavant dévolu aux banques avec l’escompte des créances commerciales, mais les banques, comme chacun le sait, se retirent progressivement de ces financements.
Le remplacement de l’escompte par l’affacturage , comme moyen de financement, n’est pas parfaitement symétrique, et il y a sans doûte des pertes de financement potentiel, liées à ce transfert.
Troisième et dernière remarque, si cette étude dit vrai, il faudrait identifier les freins d’un recours à l’affacturage. Pourquoi les entreprises n’y souscrivent pas plus, et aussi pourquoi les factors refusent des dossiers ?
Il est fort probable que les raisons soient multiples, mais pourtant ce qui parait préoccupant c’est l’absence d’engagement des pouvoirs publics dans un secteur aussi stratégique pour les entreprises .
L’Etat pourrait venir abonder ou contre garantir, les financements accordés par les sociétés d’affacturage, comme il est intervenu dans l’assurance crédit avec les systèmes CAP et CAP+ .
Il est sûr que cet engagement ne serait pas neutre sur la croissance, avec un effet de levier très fort sur l’emploi, puisque ce sont les PME et les TPE qui embauchent le plus.
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Le Blog Affactassur
Olivier Burdeyron
PDG Groupe Affactassur
Avec « Le blog Affactassur», le
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, acteur financier indépendant des établissements financiers, apporte son expertise aux professionnels, TPE et PME pour décrypter et comprendre les enjeux du financement des entreprises.
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