Actualités Affactassur Dégradation des banques : conséquences pour le financement des entreprises
L’agence de notation Moody’s vient de dégrader les trois principales banques françaises, le Crédit Agricole (CASA), la banque BNP Paribas et la Société Générale.
Des notes revues à la baisse d'un ou deux cransLes notes sont passées un cran au-dessous, ce qui donne désormais une note de C- en solidité financière et Aa3 en dette à long terme, pour le Crédit Agricole. Pour la Société Générale, la note est abaissée de deux crans, à C-, en solidité financière, mais d’un seul cran à A1, en dette à long terme. La BNP Paribas voit sa note de solidité financière baisser de deux crans à C, et sa note en dette à long terme baisser à Aa3. Quelles conséquences sur le financement des entreprises ?Les conséquences de cette dégradation générale des notes des trois principaux établissements de crédits français vont se ressentir directement dans le coût des crédits distribués par ces établissements. Les conséquences d’une baisse de note entrainant une hausse des taux de refinancement des banques entre elles. Il faut espérer que les répercussions se feront en douceur, afin de ne pas pénaliser davantage les PME, qui ont déjà des problèmes d’accès aux crédits bancaires. La BCE finance les banques, mais cela va-t-il servir aux PME ?La BCE vient de faire une injection massive de liquidités auprès des banques européennes, presque 500 milliards d’euros ont été prêtés aux banques au taux de 1%. Libre aux banques de l’utiliser comme bon leur semble, car aucune directives, ni cahier des charges a été produit suite à cette injection de liquidités. Une fois de plus les gouvernements laissent l’unique expertise des banques s’exercer sans chercher à l’influencer dans le sens d’un financement des entreprises. Comment comprendre ce comportement quand les entreprises sont en manque crucial de trésorerie, que l’accès aux crédits est de plus en plus difficile et que la menace d’un crédit crunch pour les PME n’est pas loin. Le gouvernement aurait pu orienter une partie de ces liquidités vers les entreprises en passant un accord avec les banques pour une répartition des financements. Quid des contrats en cours ?Pour les contrats court terme en cours, contrat d’ escompte , de dailly ou d’ affacturage , l’incidence va porter sur le taux de l’Euribor 3 mois qui devrait voir son taux croitre dans les prochains mois, le tout est que cette hausse de taux reste dans des proportions acceptables pour les entreprises. |
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